La Fondation OPEN-C gère les 5 sites d’essais en mer français pour tester l’éolien flottant et les Énergies Marines Renouvelables, suivre l’impact environnemental des projets et contribuer au développement de la filière.

Dans le cadre de son activité, elle est amenée à réaliser un grand nombre de campagnes de mesure des bruits aériens et sous marins, sur ses sites d’essais. Ces campagnes s’inscrivent dans différentes catégories :

• Suivis réglementaires, par exemple avant l’installation d’un prototype sur site, pour évaluer le bruit ambiant pré-existant.

• Suivis aux différentes phases de vie d’un prototype : pendant les phases d’installation qui sont potentiellement les plus émettrices de bruits, et pendant l’exploitation des prototypes.

• Suivis spécifiques dans le cadre de projets collaboratifs comme SafeWAVE (financé par les fonds Européens CINEA) et PIAFF&CO (financé par l’ADEME)

Les chaînes de mouillage que l’on entend dans cet enregistrement sont utilisées pour fixer les bouées qui délimitent un site d’essais en mer. Le bruit entendu est celui des maillons qui s’entrechoquent avec les mouvements de houle.

Ce son de cargo a été enregistré lors de son passage au large d’un site d’essais en mer. Le bruit généré par son hélice (cavitation) et son nombre de tours sont caractéristiques de ce type de navire.

La pluie fait partie du paysage sonore sous-marin en tant que phénomène naturel, au même titre que l’orage ou le bruit des vagues. Les espèces marines y sont habituées.

Cette usine de production d’énergie houlomotrice est basée à Mutriku, au Pays basque espagnol. Inaugurée en 2011 et connectée au réseau local, c’est la première centrale houlomotrice en Europe à vendre l’énergie qu’elle produit. Elle fonctionne grâce à la technologie de la « colonne d’eau oscillante », où le mouvement des vagues pousse l’air à travers une chambre qui active une turbine. La rotation de cette turbine génère de l’électricité. Dans ce enregistrement, on entend le bruit des vagues et des 16 turbines qui génèrent de l’électricité.

Les oiseaux marins ne sont pas les seuls présents en mer. En fonction des vents et de leurs besoins, des passereaux (gobemouche, rouge gorge…) peuvent s’aventurer en mer. Des micro installés en mer nous permettent d’entendre ici le chant d’un pouillot véloce.

Ce chalutier a été enregistré rentrant de pêche au large. Les caractéristiques acoustiques sont liées au bruit particulier de son hélice et de sa vitesse de rotation très élevée.

Les structures en mer sont fréquentées par les oiseaux marins, et les éoliennes peuvent par exemple servir de lieu de repos pour ces oiseaux. Ici, un micro installé sur une éolienne flottante nous permet d’entendre des goélands. On peut compter plusieurs dizaines de goélands présents en même temps sur l’éolienne

Le système de propulsion du jet ski est appelé hydrojet. L’eau sous la pression est expulsée par une turbine qui génère des sifflements particuliers. C’est un son produit à la surface mais qui s’entend assez fortement dans l’eau.

Le battage de pieux consiste à enfoncer le mat de l’éolienne, un pieu en acier, dans le sol à l’aide d’un très grand marteau. Cette activité génère de forts bruits sous-marins par résonnance et pendant un temps court.

Le son émis par les crevettes a été enregistré proche des côtes. Il est dû à l’éclatement de bulles d’air lorsqu’elles claquent leurs pinces. Ce son ressemble à un bruit de friture.

Les dauphins utilisent les sons pour se repérer, chasser ou encore communiquer. Ces sifflements et trains de clics (écholocation) émis par les dauphins ont été enregistrés à proximité d’un site d’essais en mer.

Le monde sous-marin n’est pas silencieux. Les activités liées à la mer, qu’elles soient biologiques, géologiques ou liées aux activités humaines émettent une grande variété de sons et ces derniers se propagent beaucoup plus loin dans l’eau que dans l’air. Il est donc nécessaire de se poser des questions sur les impacts de la pollution sonore sur les écosystèmes marins.

La surveillance du bruit est donc essentielle pour caractériser le bruit émis par une source et vérifier sa propagation acoustique et la gêne qu’elle peut provoquer sur les organismes marins. Vous retrouvez dans cette appli les sons que nous avons enregistrés pour ces recherches.

Des données collectées en collaboration avec Nereis Environnement, Creocean, le Muséum national d’Histoire naturelle, BW Ideol et Centrale Nantes, dans le cadre des projets SAFEWAVE et Piaff&Co.

Les éoliennes flottantes permettent d’exploiter le vent lorsque la profondeur d’eau est importante et ne permet pas l’installation d’éoliennes posées. Elles sont soumises à l’effet des courants, du vent et des vagues, et sont maintenues en positions par des ancrages. Nous entendons ici le bruit des vagues sur le flotteur en béton de l’éolienne flottante FLOATGEN (BW IDEOL), la première éolienne installée en France en 2018 sur le site d’essais SEM-REV.